Le Taekwondo, art martial coréen

Alors que les arts martiaux s’inscrivent dans l’esprit du Bushido japonais, code de conduite des samouraïs jurant fidélité et sacrifiant leur vie à leur seigneur, l’esprit du Taekwondo dépasse cette image figée d’un art martial fondé sur le sacrifice.

Ainsi, le Taekwondo, héritier de la tradition martiale coréenne et s’inspirant d’influences martiales ancestrales multiples, a su se développer et s’imposer à travers le temps, en alliant la tradition aux idées modernes.

La volonté d’exister du peuple coréen, pris en étau entre deux grandes puissances, s’est traduite par le mouvement Hwarang-Do ou « Chevalier de la Fleur » dont l’idéal est fondé sur la recherche de la beauté, de l’harmonie et de l’épanouissement…

Le Taekwondo s’est ainsi construit et a évolué à travers les siècles et les dynasties, en accompagnant la lutte constante que la Corée a mené pour résister et exister face aux deux grandes puissances voisines, la Chine et le Japon.

En 1955, le Taekwondo est officiellement reconnu en Corée comme un art martial, l’art d’utiliser ses pieds et ses mains avec la plus grande efficacité pour se défendre.

Dans les années 1960, le Taekwondo connaît une expansion mondiale. Les pays occidentaux découvrent cet art martial et sont rapidement séduits par ses techniques alliant précision, efficacité et esthétique.

En 1961, les Ecoles de Police Coréennes intègrent le Taekwondo comme enseignement obligatoire à leur formation.

En 1964, le Taekwondo devient l’art martial national de la Corée du Sud.